RDC : le CALCC dénonce les violences pendant le processus électoral

Me Jean Bosco Lalo, premier vice-président et porte-parole de la Société civile Forces vives de la RDC, faisant la déclaration de la société civile devant la presse ce mercredi 19 avril à Kinshasa.
Photo/Société civile

Le Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC) a dénoncé, dans un communique publié le mercredi 2 août, les violences de toutes les formes enregistrées pendant le processus électoral actuel en République démocratique du Congo.

Au cours d’un entretien à Radio Okapi ce jeudi 3 août à Kinshasa, le président de cette organisation de la société civile, Bosco Lalo, pense que le processus électoral est mal engagé :

  « Le processus électoral est très mal engagé. Nous, laïcs catholiques, venons dénoncer les violences sous toutes les formes, comme jamais connues dans les périodes antérieures des processus électoraux. A moins de 5 mois des échéances électorales, le climat politique et social est plus que délétère. Le déni du respect des droits de l’homme, de la liberté d’expression allant jusqu’à dénigrer les hommes d’Eglise à qui on refuserait de s’exprimer sur la souffrance de la population ».

Bosco Lalo fait notamment allusion « au récent ping-pong après la dénonciation de la léthargie sociale et politique à la suite de la 60e assemblée plénière de la CENCO qui a eu sa réponse à Mbuji-Mayi de la part du chef de l’Etat ».

Selon Jean Bosco Lalo, la justice, le droit, la vérité et le bonheur du peuple devraient être les priorités des gouvernants.

« Dans un Etat qui se dit de droit, la sécurisation de la population, au-delà d’être un droit à revendiquer, est plus qu’une valeur républicaine à exiger par tous les moyens légaux », conclut-il.

 

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