Casimir Ngumbi : « Les tensions politiques et l’insécurité dans certaines parties de la RDC ne favorisent pas d’élections crédibles »

 

Les tensions politiques et l’insécurité dans certaines parties de la RDC ne favorisent pas l’organisations des élections crédibles et transparentes, a affirmé samedi 29 juillet le professeur Casimir Ngumbi.

Il l’a dit à Kindu (Maniema) lors d’une conférence-débat placée sous thème : « Les enjeux des élections de 2023 en RDC entre promesses et réalisations effectives ».

Casimir Ngumbi a fait savoir que ce processus électoral est émaillé de beaucoup d'éléments ou d'événements.

Il a rappelé le fait que les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri sont sous état de siège, sans oublier l'occupation d'une partie du territoire par le M23 sous le couvert du Rwanda.

« Ces éléments-là inquiètent. Nous avons estimé que plus cette pesanteur de défis s'exercera sur le fonctionnement du processus électoral, moins le calendrier tel que prévu sera respecté et plus il y aura des problèmes en termes de contestation après les élections », a fait savoir Casimir Ngumbi.

Il redoute que les élections de décembre 2023 ne soient reportées au regard de tous ces évènements :

« Les élections pourraient soit avoir lieu soit connaîtra un crache, soit qu'on connaîtra un atterrissage forcé. Aussi, les résultats risquent d'être très négatif. Nous demandons aux uns et aux autres (NDLR : acteurs politiques) de mettre de l'eau dans leurs vins et de regarder dans la même direction ».

Des acteurs politiques, des étudiants et journalistes ont pris part à cette conférence-débat organisé sur l’initiative du secrétariat général à la recherche de l'Université de Kindu.

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