La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) demande aux autorités congolaises, garantes de la cohésion nationale et de la sécurité des personnes et de leurs biens, de faire toute la lumière sur le crime sauvage et sanglant, évoquant ainsi le meurtre du député Chérubin Okende. Elle demande aussi aux autorités de mettre la main sur l’assassin de l’ancien ministre des Transports et voies de communication.
« La CENCO condamne sans réserve ce meurtre ignominieux et crapuleux d’un Opposant politique en cette période pré-électorale. Ce crime intolérable et inadmissible risque d’exaspérer le climat politique à la veille des élections générales », renseigne le communiqué signé ce jeudi 13 juillet par le président de la CENCO, Mgr Marcel Utembi.
La CENCO est inquiète de constater que « cet assassinat lâche et odieux, qui rappelle les circonstances de celui de l’activiste de droits de l’homme Floribert Chebeya, intervient à la suite des arrestations des membres de son regroupement politique ».
Mais aussi à la suite d’une série de « violences verbales et physiques des fanatiques des certains partis politiques qui menacent la cohésion nationale et ne sont malheureusement pas interpellés par leurs leaders moins encore par la justice ».
La CENCO note aussi le meurtre de l’opposant intervient dans les circonstances floues.