La Prospérité : « Un autre audit du Fichier électoral, CENI : la plénière rejette la requête de l’Opposition ! »

Revue de presse de ce mardi 11 juillet 2023

 

Le rejet par la plénière de la CENI d’un autre audit du fichier électoral, comme le demandait l'opposition, fait la Une des journaux parus ce mardi 11 juillet à Kinshasa.

 

«Sans une justification solide, il est illogique d’entreprendre un autre audit externe du Fichier électoral». Telle est la position de l’Assemblée Plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) qui siégeait vendredi 7 juillet 2023, autour de son Président Denis Kadima Kazadi, rapporte La Prospérité.

« Tout est dit, il n’y a plus rien à ajouter », commente ce quotidien.

Sur ce, le communiqué 032, rendu public hier lundi, relatif aux échanges entre la CENI et quelques leaders des partis politiques de l’Opposition, prouve à quel point la Centrale électorale tient, mordicus, à l’inclusivité et, en même temps, au respect de son calendrier électoral, ajoute ce tabloïd.

Abordant la requête de quatre leaders de l’opposition, à savoir : Katumbi, Sesanga, Matata et Fayulu, la CENI estime que l’audit externe du fichier électoral ne constitue pas en soi une exigence légale, et moins encore réglementaire dans le contexte de la RDC, explique La Prospérité.

« Cet audit est plutôt une activité calendaire qui fait partie des bonnes pratiques reprises dans le Plan Stratégique de la Centrale électorale en vue de répondre au souci de transparence dans la constitution du fichier électoral et de toutes les autres opérations. C’est de plein gré que la CENI s’y est soumise », lit-on dans ce communiqué.

« Voilà la réponse claire et sans équivoque que Denis Kadima et toute son équipe donnent aux leaders de l'opposition et, particulièrement, au quatuor Fayulu-Katumbi-Sesanga-Matata », estime, pour sa part, Le Potentiel.

« C'est dire que la plénière souveraine de la CENI est loin de tomber dans le panneau de la perte de temps sur l'une des recommandations formulées par les leaders de l'opposition à propos de l'audit du fichier électoral par un organisme externe réputé indépendant », commente ce quotidien.

Pour lui, la course à la montre obligeant, la Centrale électorale garde le cap sur le rendez-vous de décembre prochain, devant permettre aux Congolais de se choisir de nouveaux dirigeants dans le délai prévu par la Constitution.

Le tabloïd ajoute que le communiqué de la CENI à ce propos est clair : « ... diligenter une nouvelle mission d'audit externe du fichier électoral risquerait d'éloigner la CENI de ses priorités courantes et prochaines qui se focalisent sur les étapes devant conduire l'organisation effective, et dans le délai, des scrutins du 20 décembre 2023 ».

« L'heure est donc à la responsabilité de toutes les parties prenantes. Il est question de privilégier l'essentiel plutôt que des positions tranchantes dans la dynamique du maintien de la paix intérieure pour consolider davantage la démocratie congolaise qui est déjà un exemple au niveau de la sous-région et même du Continent », commente Le Potentiel.

Pour Forum des As, la demande de l'opposition est donc une « requête recevable, mais non fondée».

Dans son édito, ce quotidien écrit: « Droite dans ses bottes, la CENI éconduit poliment mais fermement les oppositions. Aucune revendication des opposants n'a trouvé grâce aux yeux de l'assemblée plénière de la Centrale électorale  ».

Pendant ce temps, l’Agence congolaise de presse, (ACP) rapporte que la CENI s’est inquiétée lundi 10 juillet, dans un communiqué, de la « lenteur généralisée » constatée dans le dépôt des dossiers de candidature aux législatives de décembre  en République démocratique du Congo (RDC), à sept jours de la fin  de l’opération.

« La CENI a noté la lenteur  généralisée dans la soumission des dossiers des candidatures, par les candidats indépendants ainsi que les partis et regroupements politiques, à l’issue d’une visite de terrain effectuée par les membres de l’assemblée plénière au sein des bureaux de réception et de traitement des candidatures (BRTC) », a indiqué le communiqué de la CENI parvenu à l’ACP.

Face à cette absence d’engouement, le document de la centrale électorale a  souligné qu’ « aucune prolongation ne sera accordée à cause des impératifs calendaires évidentes ».

 Les membres de l’assemblée plénière avaient été en mission de supervision managériale, à travers tout le territoire national, afin de s’assurer du succès des opérations de dépôt et traitement des candidatures des députés nationaux lancées le 25 juin dernier, rappelle l’agence.

Ces derniers ont confirmé « l’établissement et l’opérationnalisation effective des bureaux partout où ils ont été prévus ainsi que  de tout personnel requis, notamment les agents et cadres de la CENI et ceux de la Direction générale des recettes, administratives, judiciaires,   domaniales et de participation (DGRAD) », pour des frais dus au trésor public.