« S’il y a un bémol à mettre sur mon bilan, je ne suis pas satisfait du bilan dans le domaine de la justice. J’ai beaucoup compté sur le pouvoir judiciaire. Comme on le dit dans la bible, la justice élève la nation. Malheureusement dans notre cas, la justice détruit notre Nation », a déclaré la Président Félix-Antoine Tshisekedi.
Le Chef de l’Etat répondait aux questions des Congolais, questions transmises par l’intermédiaire du bureau du porte-parole du Président.
Felix Tshisekedi dit avoir tout mis en œuvre pour essayer de faire comprendre, surtout aux chefs des institutions sa vision. Mais malheureusement, il n’a pas l’impression qu’ils émettent sur le même diapason.
Selon ce dernier, la justice pourrait être considérée comme la tache d’huile sur son premier quinquennat.
Pendant ce temps, le tribunal de grande instance de Kinshasa/ Gombe a condamné tard vendredi 7 juillet dernier, la majorité des auteurs des enlèvements à Kinshasa à une peine de mort pour association des malfaiteurs, vol à main armée et meurtre. En réaction, la Dynamique de lutte contre le trafic humain et la traite des personnes (DCTH), une ONG de défense des droits de l’homme, a demandé, dimanche 9 juillet, aux autorités de veiller à ce que chaque condamné, dans l’affaire des kidnappings à Kinshasa, purge sa peine définitive.
On rappelle qu’une certaine opinion attribue la persistance de ce type de criminalité au dysfonctionnement de la justice congolaise.
Question :
-Quelle lecture faites-vous du fonctionnement de la justice en RDC ?
Invité :
-Henri Dianda, magistrat. Il est secrétaire général de l’Intersyndicale des magistrats du Congo.
-Georges Kapiamba, avocat. Il est président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ).
-Alphonse Maindo, professeur en sciences politiques de l’Université de Sorbonne Paris 1 et enseignant à l’Université de Kisangani (UNIKIS).
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