Les élections de décembre 2023 sont fortement menacées par la crise sécuritaire tant à l’Est qu’à l’Ouest du pays, ont constaté mercredi 5 juillet les participants au Forum des parties prenantes au processus électoral.
Face à l’instabilité provoquée par les groupes armés dans l’Est, le phénomène Mobondo à l’Ouest et les kidnappings à Kinshasa, les parties prenantes à cet important rendez-vous invitent le gouvernement à mettre des moyens conséquents pour assurer la sécurité des élections.
Les partis politiques, la société civile, la CENI et la Cour constitutionnelle ont notamment discuté sur les questions sécuritaires, la désinformation et les discours de haine dans le contexte des élections.
Au cours de cette deuxième journée de ce forum organisé conjointement par NDI, IRI, OSISSA, Internews, PNUD et le Centre Carter, les partis prenantes au processus électoral ont été sensibilisées sur le risque d’embrasement du pays par la désinformation et les discours de haine dans le contexte des élections.
Ce défi de lutte contre la désinformation vient s’ajouter sur la pendante question d’insécurité qui risque de mettre en péril le processus électoral en cours.
Ce forum sera clôturé ce jeudi 6 juillet avec notamment l’intervention du président de la CENI Denis Kadima qui fera un état des lieux du processus électoral en cours.