Kinshasa : 4 policiers parmi les 27 présumés kidnappeurs présentés ce lundi à la presse

Vingt-sept présumés criminels dont quatre policiers et six filles ont été présentés ce lundi 3 juillet à l'esplanade du bâtiment de la territoriale à Kinshasa par la police.

C'était en présence du vice-Premier ministre de l'Intérieur et sécurité et du commandant ville de la police.

Ces présumés criminels, constitués en plusieurs bandes, sont accusés entre autres d'être auteurs du phénomène kidnapping qui prend de l'ampleur ces jours dans la capitale. Selon la police, ces hommes volent, violent, tuent et extorquent les biens de leurs victimes.

Plusieurs biens volés ainsi que les outils de leurs opérations ont été présentés. C'est notamment trois voitures de marque Toyota IST communément appelées Ketch, sept motos ainsi que des machettes.

Ces présumés bandits à mains armées constitués en sept bandes ont été présentés avec notamment trois voitures Toyota de marque IST communément appelés Ketch, sept motos, cinq machettes et une arme de type AK47. L’un d’eux est un récidiviste, parce qu’arrêté sept fois, mais toujours relâché, affirme la police. Quant aux rumeurs selon lesquelles l’une des motivations des enlèvements à Kinshasa serait le trafic d’organes dont le cœur et les reins, la police dit n’avoir reçu jusque-là aucune révélation d’un hôpital ou d’une famille éplorée.

Cependant, l’un des présumés kidnappeurs et chef d’une bande a affirmé que le trafic d’organes est réel et les victimes sont ensevelies pour supprimer les traces après l’opération.

Le vice-Premier ministre de l’Intérieur affirme pour sa part que tout en mis en œuvre pour éradiquer la criminalité dans la capitale. Toutefois, Peter Kazadi appelle les Kinois à la vigilance et à collaborer avec les services de sécurité. Il interpelle aussi la justice quant à sa responsabilité.

Certains Kinois, interrogés par Radio Okapi, saluent l’arrestation de ces bandits tout exprimant leur ras-le-bas face à l’insécurité.

« L’Etat congolais doit fournir un effort pour mettre fin à ce phénomène d’insécurité par ce qu’on en a marre. Ça fait au moins trois semaines la ville de Kinshasa est plongée dans l’insécurisée. Les gens ne dorment plus, les gens ne circulent plus, les gens refusent même de prendre les motos et les taxis », s’est plaint l’un des Kinois.  

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