En perspective des élections de novembre à décembre 2023, de plus en plus la tension monte entre les opposants et les tenants du pouvoir. La rue est très sollicitée par les parties prenantes au processus électoral pour plusieurs revendications. C'est le signe de la vitalité de la démocratie. Simplement, cette démocratie est mise en mal par la répression des manifestations publiques et de ceux qui violent les règles en la matière.
Selon Me Edmond Mbokolo, avocat au barreau de Mbadaka et Nicolas Kedishiba, magistrat émerite, la liberté de manifester, de marcher, d'exprimer publiquement ses opinions politiques est garantie par la Constitution congolaise. Cependant, celle-ci proscrit le libertinage, le désordre, l'anarchie, bref, le trouble à l'ordre public. Quoique dans un régime d'information, l'organisation d'une manifestation publique requiert l'autorisation de l'autorité urbaine auprès de qui l'information est portée en vue d'en retracer l'itinéraire compte tenu de la situation sécuritaire dont elle dispose sur le terrain, afin de ne pas enfreindre aux droits et libertés de ceux qui ne sont pas concernés par ladite manifestation. Pourquoi et comment ? Qu'est-ce qu'une liberté d'expression ? Qu'est-ce qu'une manifestation publique ? Dans quelles conditions doivent se tenir ces manifestations avec quelles conséquences ? Qu'en dit la loi ?
Voilà la problématique qu'aborde le magazine de promotion des droits et devoirs réalisé par Jeef Ngoy.
Bonne écoute /sites/default/files/2023-06/060623-droitscit-manifestationspubliquesweb.mp3