L’arrestation mardi 30 mai à Kinshasa de Salomon Kalonda, l’un de proches collaborateurs de Moïse Katumbi, a génère une série de condamnations dans les milieux de l’opposition congolaise.
Sur son compte Tweeter, Moïse Katumbi considère « l’arrestation arbitraire & illégale » de son conseiller spécial Salomon Kalonda à l’aéroport de N’djili comme « un enlèvement crapuleux », sans aucune base juridique.
Augustin Matata Ponyo « proteste contre ce type de dictature et réclame sa libération ».
L’enlèvement des acteurs politiques pour les réduire au silence est une pratique condamnable propre aux dictatures, renchérit Delly Sesanga.
Martin Fayuku abonde dans le même sens :
« L’arrestation brutale et illégale de Salomon Kalonda est une illustration de plus de la dérive dictatoriale en cours en RDC. Le rétrécissement des libertés publiques et l’arbitraire ramène notre pays en arrière. Nous assistons aux signes avant-coureurs d’un régime sur la fin ».
Message de Kindu
Au cours d'une déclaration lue ce même mardi à Kinshasa au siège du parti Ensemble pour la République, son secrétaire général, Dieudonné Bolengetenge, a aussi réprouvé cet « enlèvement ». Il affirme par la même occasion que ce parti est visé par plusieurs actes de provocation non justifiés.
Entre-temps, les membres de la fédération du parti Ensemble pour la République au Maniema se sont réunis en urgence à Kindu, au cri de : « Libérez Salomon ».
Ils ont fustigé « le recul de la démocratie en RDC par la restriction des libertés politiques, des arrestations et enlèvements des acteurs de l’opposition politique, à quelques mois des élections ».
Salomon Idi Kalonda a été arrêté ce mardi à l’aéroport de N'djili et conduit vers un lieu encore inconnu. Les raisons de cette arrestation ne sont pas encore connues.