Inondations de Kalehe : plaidoyer pour la réhabilitation de la route Bushushu-Nyamukubi

Deux semaines après les inondations de Kalehe (Sud-Kivu), le principal défi reste la réhabilitation de la route nationale numéro 2 (RN 2), reliant la localité de Bushuhsu à celle de Nyamukubi.

C’est ce qu’a révélé, lundi 15 mai, un reporter de Radio Okapi, après avoir échangé avec plusieurs personnes dans cette zone déclarée sinistrée par le gouvernement.

Dans cette catastrophe naturelle, les collines de Bushushu ont déversé des mottes de terre sur cet axe routier, empêchant tout passage même les piétons.

Alors que la réouverture de cette route peut permettre aux personnes de faire les mouvements vers d’autres localités et se trouver refuge dans les familles d’accueil.

Mais aussi permettre le mouvement des humanitaires qui peuvent venir en aide aux sinistrés.

Selon ce reporter de Radio Okapi, l’autre défi de cette zone est également la délocalisation des sinistrés pour ne pas les exposer aux diverses maladies.

« Pendant qu’ils rodent tout autour du lieu du drame, c’est le défi sanitaire qui se pose. Il y a même risque de l’apparition de maladie de masse si l’on n’y prend garde », a-t-il souligné.

La distribution de l’aide aux sinistrés commence à poser des problèmes du fait de l’augmentation de nombre de personnes, mettant le Comité local de gestion de la catastrophe en difficulté de dénicher le vrai bénéficiaire. 

Après avoir repêché plus de 450 corps de décombres, le temps reste en outre à la recherche des autres corps et à la prise en charge de quelques sinistrés ayant perdu les leurs et tous les biens.

Il y a des blessés de cette catastrophe admis aux soins ainsi que des enfants orphelins ayant ont échappé alors que leurs parents sont disparus. 

La communauté onusienne est présente, depuis une dizaine de jours, à Bushushu et Nyamukubi avec notamment OCHA, HCR, UNICEF, OMS et d’autres encore travaillent jour et nuit pour venir au secours des survivants.

Lire aussi sur radiookapi.net: