Conséquences de la détérioration de la situation sécuritaire à Kwamouth

La détérioration de la situation sécuritaire dans le territoire de Kwamouth dans la province du Mai-Ndombe à la suite du conflit communautaire entre Teke et Yaka continue d'impacter négativement d'autres provinces environnantes dont la ville province de Kinshasa.

Lors de la 98e réunion du conseil des ministres vendredi dernier, le gouvernement a noté des incursions répétitives dans la localité de Menkao (périphérie Est de Kinshasa), malgré les différents appels à la paix.

Des milliers de nouveaux déplacés ont afflué sur la ville de Kenge et ses environs dans le Kwango, vendredi 12 et samedi 13 mai, fuyant une incursion armée de la milice Mobondo dans des localités notamment périphériques de la ville de Kinshasa à la limite avec la province de Kwango.

D’après le président du cadre de concertation provincial de la société civile du Kwango, Symphonie Kwengo, ces nouveaux déplacés sont des habitants des villages Batshongo (Kwango), Mongata (Kinshasa) et autres, qui ont fui les violences armées perpétrées dans cette contrée, vendredi et samedi, par des assaillants du groupe Mobondo.

Une source sécuritaire, cependant, renseigne que trente-huit combattants de cette milice ont été tués et beaucoup d'autres blessés toujours à Mongata.

Pour mettre fin à cette insécurité, le vice-Premier ministre, en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi, a annoncé que les forces de défense et sécurité allaient lancer des opérations de grande envergure. Selon ce dernier, cette décision a été prise lors d’une réunion présidée par le Premier ministre sur la situation de Kwamouth.

-Quelle lecture faire de la détérioration de la situation sécuritaire dans cette partie du pays ?

Invités :

-Willy Bolio, député national élu de Bolobo dans la province du Maindombe.

-Faustin Kinkufi, membre de la société civile regroupé au sein de la structure dénommée “ Les jeunes authentiques et visionnaires du grand Bandundu et ses environs".

-Me Jean-Marie Kabengela, Chercheur au Centre de recherche en sciences humaines (CASH). Il est avocet près la Cour pénale internationale (CPI).

 

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