Les leçons portant notamment sur la sensibilisation, le déploiement du matériel, le financement du processus électoral ont été expliquées jeudi 11 mai au cours d’un café politique organisé par la section des Affaires politiques de la MONUSCO au quartier général de la mission onusienne à Bukavu.
Ce café politique a mis autour de la table la CENI, la société civile, les jeunes, les femmes, les médias, et le PNUD.
L’objectif de la rencontre était de revoir les défis autour de l’enrôlement des électeurs, en vue de préparer les étapes à venir.
Beaucoup de points positifs ont été relevés au cours de cette rencontre dans l’organisation de l’enrôlement des électeurs au Sud-Kivu. Cependant, au niveau national les inquiétudes demeurent, a fait constater le représentant de la société civile, Constantin Charhondagwa:
« Il y a l’inquiétude sur l’environnement politique, il y a l’environnement sécuritaire. Nous de l’Est, nous ne savons pas si nous devons aller aux élections ou on doit d’abord défendre la nation, qui est menacée. Il y aussi cette opacité de la CENI. En bref, nous voulons des améliorations pour rétablir la confiance de la centrale électorale envers les électeurs ».
Gaudens Maheshe, secrétaire exécutif de la CENI Sud-Kivu, est revenu sur l’importance de cette rencontre :
« Il y en a des leçons, nous avons échangé là-dessous, nous avons évoqué pas mal d’avancées aussi des défis. Et la MONUSCO a trouvé qu’il était nécessaire que nous puissions nous asseoir et voir ensemble ce qui a été convenablement fait, ce qui a posé des problèmes et comment il faudrait y remédie ».
