Les organisations syndicales ont appelé, vendredi 12 mai, la population à dénoncer les actes de corruption dans la société congolaise.
Ces structures notamment le SYNECAT, le SYNAMED, l’OSCEP et autres ont lancé cet appel au cours d’un atelier de formation et d’information sur la lutte contre la corruption, à Kinshasa.
Elles ont soutenu que la corruption est l’un des fléaux qui privent l’Etat des moyens de sa politique.
Les membres de ces organisations ont ainsi levé l’option de mener des campagnes porte-à-porte pour faire comprendre les conséquences de la corruption dans la marche du pays.
C’est une façon pour le secrétaire général du Syndicat national des enseignants des écoles conventionnées catholiques (SYNECAT), Jean-Bosco Puna de contribuer au développement du pays.
« C’est un véritable réveil que nous prenons pour pouvoir accompagner les efforts du chef de l’Etat qui, dans son programme, avait mis la lutte contre la corruption comme son cheval de batail », a-t-il déclaré.
Pour sa part, José Mbu, expert dans la lutte contre la corruption, est d’avis que tous les partis politiques ont intérêt à mettre la main à la pâte pour décourager ce fléau.
Comme alternative, il a proposé ainsi la numérisation de la preuve pour décourager les corrupteurs voire les corrompus à travers le pays.
« Il est question que nous allions dans un travail semi de renseignement reconnu par la Convention des Nations unies. Celui qui se résume à numérisation de la preuve à tous les niveaux depuis la présidence de la République jusqu’en bas. C’est-à-dire je viens dans votre bureau, on discute. Vous écoutez et je vous écoute. Si les éléments de preuve sont là, je vous traduits en justice », a annoncé José Mbu.
Au cours de ces assises, certains observateurs ont regretté que la corruption continue de faire son chemin malgré le changement des régimes et n’épargne, à ces jours, aucun secteur de la vie nationale.
Cet atelier a été placé sous le thème : « Le fléau de la corruption dans la dépense publique ».