Au moins 38 détenus de la prison centrale du cinquantenaire de Bandundu sont morts, depuis janvier dernier, de diverses maladies.
Selon la société civile locale, les mauvaises conditions carcérales sont à la base de cette situation.
Elle tire ainsi la sonnette d’alarme tout en s’indignant de la surpopulation des détenus dans cette prison centrale.
Les infortunés sont en majorité des insurgés qui avaient été arrêtés dans les territoires de Kwamouth (Maï-Ndombe) et Bagata (Kwilu).
Pour Dieudonné Nzimbu, membre de la société civile locale, la solution passe par le désengorgement de cette maison carcérale et qu'une prise en charge sanitaire et alimentaire adéquate des detenus.
« Il y a un surpeuplement causé par les assaillants de Kwamouth venus en nombre important. La capacité de prise en charge de la prison est de 250 prisonniers, et aujourd’hui nous sommes à 456 », a-t-il déclaré, indiquant que la prise en charge pose problème, sur le plan nutritionnel, sur le plan hygiénique.
Par ailleurs, Dieudonné Nzimbu, salue l’esprit managérial du nouveau comité de gestion de la prison centrale de Bandundu qui, dit-il, a aussi initié le suivi sanitaire au sein de la prison afin
D’essayer tant soit peu de faire des tests de différentes maladies au sein de cet établissement pénitentiaire.
Cependant, il lance un cri d'alarme à l'exécutif national pour que vite soient trouvées des solutions idoines.
« Si non, il y a péril en demeure, il faudra que l’Etat congolais vienne en rescousse à la prison centrale du Cinquantenaire de Bandundu sinon on risque de perdre la population carcérale », a-t-il interpellé.