Plus de 400 personnes ont trouvé la mort dans des inondations survenues lors de la pluie diluvienne qui s’est abattue, jeudi 4 mai, sur le territoire de Kalehe (Sud-Kivu).
Cette catastrophe naturelle a également d’’énormes dégâts matériel dans ce territoire.
Jusque ce week-end dernier, des centaines de corps ont été tirés de la boue.
Une première assistance en médicaments, bâches et vivres du gouvernement provincial du Sud-Kivu est arrivée sur place samedi dernier, affirment des sources sur place.
Une aide que l’administrateur de Kalehe, Archimède Karebwa a jugée insuffisante vu le nombre de victimes de ce drame.
Selon Ribogert Birembano Bahati, chercheur et enseignant à l’ISP Bukavu, « la catastrophe naturelle qui a frappé le territoire de Kalehe était bel et bien prévisible et même évitable ».
Un rapport portant sur le danger qui guette les habitants de cette partie du Sud-Kivu existe depuis dix ans, ajoute-t-il.
Questions :
Quelle lecture faire de cette situation ?
Comment éviter ce genre de drame dans l'avenir ?
Invités :
-Typson Idumbo, porte-parole du gouverneur de la province du Sud-Kivu
-Delphin Birimbi, membre de la société civile de Kalehe au Sud-Kivu.
-Rigobert Birembano Bahati, chef de travaux à l’ISP Bukavu. Il est géographe et environnementaliste. Il est également expert à la Protection civile.
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