Les élèves finalistes du secondaire débutent, ce lundi 8 mai, les épreuves hors session de l'examen d’Etat sur toute l’étendue de la RDC. Elles commencent par la dissertation et se poursuivront ensuite avec le jury oral.
Le député national Ntumba Tshiabola Bintu demande au ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) d’instruire tous les chefs d’établissements de donner à tous les élèves des macarons pour participer aux examens hors session, qu’ils aient déjà payés ou non les frais y afférant.
Et que cela soit de même pour tous les chefs de centres afin qu’ils admettent tous les élèves dans de centres.
L’objectif selon l’élu de Katanda (Kasai-Oriental) est qu’aucun élève ne rate ces épreuves pour une raison pécuniaire.
Affronter les épreuves sans peur
Deux jours avant de la passation de ces épreuves hors session, une centaine de finalistes du secondaire des différentes écoles de la ville de Butembo(Nord-Kivu) ont participé à une séance de motivation.
Elle a été organisée, samedi 6 mai, par la Coordination des élèves de Butembo (COCEB) sur le thème « Je suis prêt pour le jury ».
L’objectif de cette séance était de booster le moral de ces candidats à l’examen d’Etat.
Les participants à cette activité ont été appelés au travail et à briser la peur afin de garantir leur réussite, précise Cédrick Kyavihire, président de cette structure d’encadrement des élèves dans la ville de Butembo.
« Depuis les années, les élèves finalistes pensent que le jury est une étape mystérieuse. Nous avons exposé sur certaines matières comme, comment doit-on se préparer pour affronter le jury. Nous avons rappelé aux élèves finalistes que le secret de la réussite c’est la lecture », a-t-il indiqué.
Pour Cédrick Kyavihire, cette séance était aussi l’occasion de lutter contre les antivaleurs dans le contexte de passation de l’examen d’Etat :
« Il y a certains élèves qui ont tendance pendant cette période de passation des épreuves à vouloir appliquer de la magie pour espérer réussir. Nous les avons demandés à ne pas se confier à ces genres de pratiques, comme la corruption. Nous devons lutter contre les antivaleurs en milieu scolaire ».