Environ soixante-dix victimes de guerre de Kisangani, en mission de plaidoyer à Kinshasa, ont été victimes des violences policières. C’est ce qu’a rapporté, samedi 22 avril, une dizaine d’organisations de défense des droits de l’homme. Elles affirment que ces victimes de la guerre de Kisangani ont été violentées, humiliées, tabassées, volées et même enlevées par des agents de la Police nationale congolaise (PNC) devant la primature.
Selon Jean de Dieu Kilima, coordonnateur national du mouvement populaire des commémorations « UKUMBUSHO », ces faits se sont déroulés, lundi 17 avril, alors que ces personnes participaient à une série des sit-in qu’elles ont lancée devant la primature.
Elles manifestaient pour notamment réclamer le solde de l'indemnisation qu'avait lancée le président Félix Tshisekedi en leur faveur, dès son accession au pouvoir. Il s’agit du solde de l'acompte payé en 2020 par le gouvernement Ilukamba.
Jean de Dieu Kilima ajoute que les victimes de la guerre de Kisangani veulent aussi en savoir plus sur les 65 millions de dollars payés par l’Ouganda en septembre 2022 dans le cadre de l’exécution de l’arrêt de la Cour internationale de la justice (CIJ), comme indemnisation pour la guerre menée par ce pays dans l’Est de la RDC.
