Des barrières illégales de perception des taxes sont levées sur certains axes routiers du territoire de Masisi, après le retrait du M23, a affirmé, mardi 11 avril, des voyageurs.
Certains ont rapporté être passés sans difficulté, sous escortes de la force de l’AEC, au niveau de Kilolirwe où les rebelles du M23 tenaient une des barrières.
Sur l’axe Sake-Kitshanga, territoire de Masisi, la force régionale de l’EAC dit avoir supprimé les barrières où les rebelles ont retiré, les deux derniers jours, toutes leurs positions.
Mais d’autres sources locales, qui restent sceptiques, affirment attendre encore un peu plus de 48 heures pour être rassuré du rétablissement apaisé du trafic sur cet axe routier.
Dans certaines zones pourtant dégarnies des rebelles, poursuivent nos sources, des civils au service du M23 perçoivent des taxes d’au moins 500 USD par camion.
Alors que du côté de la nationale numéro 2, Goma-Kibumba-Rutshuru-Lubero, le trafic reste loin d’être rétabli complètement. Là, les voyageurs affirment vivres des calvaires.
Les gens qui quittent Kanyabayonga pour Goma, contournent par Vitshumbi, traversent le lac Edouard par pirogue, pour déboucher à Nyakakoma-Ishasha, qui sont occupés par les FDLR et les Wazalendo, avant de franchir la zone du M23, entre Nyongera/Kiwanja jusqu’à Kibumba.
La force de l’EAC a promis d’ouvrir ce tronçon ce vendredi.
A ce moment, seules les motos traversent la zone tampon entre les FARDC et le M23 sur l’axe Buhumba et Kibumba, dans le territoire de Nyiragongo.
