Revue de presse de ce mardi 11 avril 2023
Les journaux parus ce mardi 11 avril à Kinshasa ont repris dans leurs colonnes le point sur l’avancement des travaux des IXe jeux de la Francophonie fait par le directeur de ces jeux, Isidore Kwandja lors d’un briefing à la presse, lundi 10 avril, conjointement avec le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya.
« Fini le suspense, fini le souci, fini le doute », clame La Prospérité qui affirme que les IXès Jeux de la Francophonie auront bel et bien lieu à Kinshasa du 28 juillet au 06 aout 2023.
A quelque 3 mois du jour-J, le Directeur Isidore Kwandja Ngembo a levé l’équivoque, lundi 10 avril 2023, au cours d’un briefing spécial co-animé avec Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, sur les antennes de la Radiotélévision nationale congolaise, rapporte ce quotidien.
En des termes bien précis, ajoute-t-il, Isidore Kwandja a annoncé la fin des travaux d’aménagement des sites d’hébergement des athlètes et de ceux devant accueillir les rencontres sportives pour le 20 mai prochain, soit deux mois avant le grand rendez-vous.
A l’en croire, poursuit le tabloïd, le gouvernement de la République, sous la conduite du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, met tout en œuvre dans les préparatifs pour réussir son pari. Car, bien au-delà d’un simple évènement sportif des pays ayant en partage la langue française, c’est un tout autre rendez-vous autour duquel la RDC se devra de confirmer sa vocation d’être un pays pleinement ouvert au monde, tel que l’a toujours voulu le Président Félix Tshisekedi. C’est dans ce sens que Patrick Muyaya en a appelé à la communion nationale et à la mobilisation.
Mais les ouvrages doivent être livrés trois mois avant les jeux. Allons-nous respecter les délais ?, s’interroge, quant à lui, L’Avenir.
Et le quotidien de rapporter la réponse du Directeur de ces IXe jeux, Isidore Kwandja Ngembo qui a affirmé que les infrastructures seront remises 3 mois avant les jeux, pour permettre notamment de faire les tests et une opportunité pour le pays d’avoir des infrastructures pour que les athlètes s’entraînent. Certaines infrastructures comme les 3 gymnases seront prêts, mais à partir du 20 mai, on aura toutes les infrastructures.
D’après L’Avenir, Isidore Kwandja a aussi abordé la question du transport des athlètes qui risque d’être un casse-tête, connaissant bien la ville de Kinshasa. A ce sujet, il est revenu sur la volonté du Gouvernement d’ériger un village de la Francophonie au stade tata Raphaël.
Mais cette volonté n’a pas suffi, parce que ces travaux ont enregistré un retard dû notamment à la fermeture des frontières avec la Chine, où certains édifices ont été commandés. C’est ainsi qu’il a été décidé de les loger à l’UNIKIN, mais en leur trouvant une voie dédiée, explique le quotidien.
« On compte utiliser l’avenue Elengesa. Le problème de transport étant général à Kinshasa, mais pendant les jeux, ont prendra des dispositions nécessaires », a soutenu Isidore Kwandja.
Ce dernier note que 5.000 athlètes provenant des 39 pays sur les 42 initialement prévus ont confirmé leur participation à ces Jeux qui vont permettre à "la RDC de revenir sur l'échiquier mondial et de faire parler de lui à travers le monde", rapporte Forum des As.
"Treize disciplines sportives et 11 concours sont retenus pour les 9èmes Jeux et qui vont se dérouler sur trois sites pour le sport, à savoir : les stades des Martyrs et Tata Raphaël et le campus de l'Université de Kinshasa. S'agissant des activités culturelles, les sites prévus sont les suivants : le palais du Peuple, le Musée national, l'Académie des beaux-arts et le Centre Wallonie Bruxelles ", a précisé le directeur des jeux de la Francophonie, ajoute ce journal.
« La nouvelle équipe de la PNC face au défi "Kuluna" »
Dans un autre registre, La Tempête des Tropiques constate que les "Kuluna " (bandits urbains opérant généralement avec des manchettes et autres armes blanches) continuent à semer la terreur dans plusieurs quartiers de la ville province de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Pour ce journal, "la maîtrise de ces hors-la-loi constitue donc l'un des défis majeurs qui attendent le nouveau commandement de la Police nationale Congolaise (PNC) censée assurer la protection des citoyens et de leurs biens".
Ce phénomène Kuluna qui prend de plus en plus de l'ampleur ce dernier temps est perçu comme un défi que ces marginaux lancent à la nouvelle équipe dirigeante de la PNC, estime ce quotidien.
« Le nouveau numéro un de la police congolaise, le commissaire divisionnaire Benjamin Boni Alongabony et le nouveau Commandant / ville de Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint Jean-Bosco Galenga ont du pain sur la planche par rapport à ces marginaux qui défient chaque jour l'autorité de l'Etat dans leurs faits et gestes », commente ce tabloïd.
