Le président de la Cour des comptes, Jimmy Munganga, a annoncé ce jeudi 9 mars la traque des prédateurs des finances publiques. Il promet aussi de lutter contre la corruption dont les auteurs se recrutent parmi les ministres, les mandataires publics et s'illustrent parfois dans la passation des marchés publics sans respect des règles. Ils s'exposent aux sanctions au moment venu.
Il l’a dit à l’occasion de la rentrée judiciaire de la Cour des comptes au Palais du peuple en présence du Président de la République, des ministres membres du gouvernement, des députés et sénateurs et de tous les chefs des corps constitués du pays.
Jimmy Munganga a axé son discours sur le rôle de la Cour dans la répression des fautes de gestion.
Décelant les fautes de gestion, le premier président de la Cour déplore le retard dans la transmission de certains rapports, de la loi des finances votée et celle sur la reddition des comptes auprès de la Cour.
« Ces fautes et tant d'autres encore ont été érigées en mode de gestion », a-t-il déclaré.
S'agissant du rapport annuel de la Cour, il met en évidence la gravité des fautes de gestion. Il contient des recommandations proposant certaines corrections, informe le public de la gestion des finances publiques.
Une deuxième cérémonie a concerné la remise au Chef de l'Etat, aux deux présidents du Parlement et au Premier ministre du rapport annuel des activités de la Cour pour les exercices 2020-2021.