La Commission électorale nationale indépendante (CENI) prolonge de quinze jours, soit du 24 février au 10 mars, l’enrôlement et l’identification des électeurs dans la deuxième aire opérationnelle, après un mois d’opération. Dans son communiqué, la CENI précise que cette mesure se justifie d'une part, par le retard enregistré dans le déploiement du matériel dans certains centres d'inscription. Et d'autre part, par le fait que certains centres d'inscription de cette aire opérationnelle connaissent encore une grande affluence des requérants à la date prévue pour la clôture, le 23 février.
Sont concernés par cette décision de prolongation de l’enrôlement et l’identification des électeurs, les provinces suivantes :
Haut-Katanga
Haut-Lomami
Kasaï
Kasaï-Central
Kasaï-Oriental
Lomami
Lualaba
Sankuru
Tanganyika.
A ces provinces, s’ajoutent trois pays étrangers :
Afrique du Sud
Belgique
France.
Au total, 7.669 centres d'inscription sont concernés. Ils sont identifiables et opérationnels, précise la CENI.
Elle invite tous les Congolais en droit de voter, habitant l’une des provinces ou pays concernés à s'enrôler aux centres d'inscription les plus proches de leurs résidences, ou aux Ambassades pour les résidents à l'étranger.
Dans son communiqué, la CENI dit désapprouver et condamner, avec la dernière énergie, le « nomadisme électoral » autrement appelé « déportation des électeurs », car cette pratique biaise la représentation et affecte la participation des électeurs le jour du vote.
L’opération d’enrôlement dans la deuxième aire optionnelle a débuté le 25 janvier, dans les neuf provinces et les trois pays-pilotes. Elle devrait se clôturer le jeudi 23 février, tel que prévu dans le calendrier électoral.
