Les chefs d’Etat de l’EAC ont recommandé, vendredi 17 février, le cessez-le-feu immédiat et obligatoire pour les groupes armés qui écument l’Est de la RDC.
Ils ont fait cette recommandation au mini-sommet sur la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, à Addis-Abeba (Ethiopie).
A cette occasion, les présidents des pays membres de l’EAC ont proposé que les Congolais refugiés au Rwanda et Ouganda puissent retourner dans leur pays.
Ils ont également plaidé pour la réinstallation immédiate des personnes déplacées internes et la formation d’un mécanisme de suivi et d’évaluation de l’EAC.
Cela pour compléter le mécanisme de vérification conjoint élargi et le mécanisme de vérification ad hoc.
Key outcomes of the Mini-Summit on the security crisis in Eastern DRC
The Heads of State;
▪️Directed withdrawal of all armed groups by 30th March 2023 from occupied areas
▪️Recommended immediate ceasfire by all armed groups
▪️Directed resettlement of internally displaced persons pic.twitter.com/l60uZ0BNJ6
— East African Community (@jumuiya) February 17, 2023
Cette rencontre d’Addis-Abeba est organisée en marge de la 36è assemblée générale des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, prévue ce samedi dans la même ville.
Elle a été présidée par João Lourenço, président de la République de l'Angola, aux côtés du président burundais, Evariste Ndayishimiye, président en exercice de l’EAC.
Présents aussi à cette réunion, les présidents Paul Kagame du Rwanda, Félix Tshisekedi de la RDC, Suluhu Samia de la Tanzanie et Williams Ruto du Kenya. L’Ouganda et le Soudan du sud étaient également représentés.
Ce mini-sommet d’Addis-Abeba fait suite au dernier sommet de l'EAC tenu le 4 février courant à Bujumbura (Burundi).
D’après la même source, la rencontre de ce vendredi se veut aussi une instance de clarification du mandat de la force régionale de l'EAC déployée à l'Est de la RDC.