Le colloque international sur la restitution du patrimoine africain culturel et rapatriement des restes humains a été clôturé samedi 11 février à l’Université de Lubumbashi (Haut-Katanga).
L’objectif était entre autres, de favoriser le dialogue entres les scientifiques pour que l’Afrique principalement la RDC récupère son patrimoine gardé notamment dans les musées étrangers.
Ce colloque international a réuni les scientifiques du Brésil, de la Suisse, de la Belgique, de l’Angola, de l’Afrique du Sud, du Sénégal et de la RDC.
Certains sont intervenus par visioconférence notamment ceux du Brésil, des Etats unis et de l’Angola.
Les différents intervenants ont planché sur l’épineuse problématique de la restitution des œuvres d’art et des restes humains.
A cette rencontre, la question des infrastructures pour leur bonne conservation a été débattue, selon le professeur émérite Donatien Dibwe de l’Université de Lubumbashi et membre de l’Académie des sciences congolaises.
Les membres de la communauté pygmée appelée « Mbuti » ont été aussi associés aux discussions. En effet, certains de leurs semblables avaient été déterrés et ramenés en Europe, à l’époque coloniale. Ces restes sont encore gardés en Suisse.
Pour ce qui est de leur restitution, la coutume des Mbuti ne permet pas qu’un cadavre soit enterré deux fois au même endroit, a indiqué un membre de cette communauté invité au colloque.
Ils sont d’accord pour le rapatriement des restes mais à condition que ceux-ci soient enterrés ailleurs.
En contrepartie, ils aimeraient que des infrastructures telles que des écoles et des hôpitaux soient construites dans la region où ils vivent.