Les Chefs d'Etat de l'EAC ont recommandé samedi 4 février la cessation immédiate des hostilités entre les FARDC et les groupes armés sur toutes les lignes de fronts dans cette partie du pays et la poursuite du déploiement des troupes d’autres pays, membres de cette communauté.
Cette décision a été prise à la clôture des travaux du XXe sommet extraordinaire des Chefs d'Etat de l'EAC le même samedi à Bujumbura, au Burundi.
Le communiqué final qui a sanctionné cette réunion exige en outre que tous les protagonistes engagés au front puissent se retirer.
Les chefs d'état-major des armées des pays membres sont convoqués dans une semaine pour fixer le délai du retrait des groupes armés et informeront les Chefs d'Etat sur les modalités du déploiement des forces de l'EAC dans l'Est de la RDC.
Tout ce processus sera accompagné par le dialogue de tous les groupes armés, poursuit le communiqué.
Entre-temps, une vive tension a été observée ce lundi 6 février matin dans la ville de Goma où des jeunes ont barricadé des routes pour exiger le départ de la force de l’EAC.
Question :
-Quelle lecture faire de cette situation ?
Invités :
-Bertin Mubonzi, député national et président de la Commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale.
-Augustin Bisimwa, secrétaire général du parti politique Mouvement d’élite pour la démocratie et le vrai changement (MDVC), parti politique de l’opposition extraparlementaire.
-Me Reagan Miviri, avocat et chercheur à Ebuteli, partenaire de recherche du Groupe d’Etude sur le Congo (GEC).
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