Plus de 40 rescapés du naufrage du convoi motorisé Papy sur la rivière Lulonga, territoire de Basankusu (Equateur) ont appelé, vendredi 27 janvier, à l’aide des autorités étatiques et des humanitaires.
Parmi eux, il y a des enfants dont les parents sont morts à ce drame.
Accueillies ce vendredi par l'autorité territoriale, ces personnes disent manquer de tout.
Ces rescapés ont dit avoir quitté Likwelo jusqu’à Basankusu à pied après avoir attendu en vain une quelconque assistance ou un moyen des transports.
« On a fait le tout, à 17 heures on a quitté les autres en cycliste [sous-vêtements] et chacun de nous pieds nus, et on s’est retrouvé comme cela à Basankusu. Mais aujourd’hui, aucune assistance humanitaire, il n’y a rien. Nous avons aussi besoin que le gouvernement central puisse tenir compte de ce dossier ! Il y a encore de petits enfants qui ont perdu leurs parents et nous sommes abandonnés, aucune assistance. C’est malheureux ! », s’est plaint Marthe Mpafoma, l’un des rescapés de ce drame.
Elle a également indiqué qu’ils sont dépourvus de tout :
« Nous avons besoin de manger, nous avons besoin d’habits, nous avons besoin de nous endormir, nous avons besoin de tout. Les étudiants ont perdu les diplômes, ils peuvent même se retrouver [avec un appui d’argent] pour faire faire les duplicatas, et tout cela », a-t-elle poursuivi.
Marthe Mpafoma se rendait en soins médicaux à Mbandaka lorsqu’elle a connu cet accident fluvial.
Parmi les rescapés il y a plusieurs commerçants, étudiants et un inspecteur d’enseignement secondaire. Ce dernier se rendait à son poste à Makanza.