Le porte-parole de cinq communautés victimes d’atrocités des groupes armés de l’Ituri (G5), Vicky Ngona, a été enlevé la nuit de jeudi 26 janvier à son domicile par des hommes armés et amené vers une destination inconnue.
Il a été extrait de sa maison par « des militaires commis à la garde du gouverneur » pour avoir tenu des propos diffamatoires contre l’autorité, renseigne le président de la société civile, Christian Utheki. Il fustige cette procédure d’illégale.
Christian Utheki précise que des recherches sur le lieu de sa détention n’ont rien donné.
« On est encore en train de chercher où il se trouverait exactement. Parce que, dans les différents cachots que ça soit de la police, de l’armée et des services de renseignements, on n’arrive pas à retrouver ses traces ».
Il demande, par ailleurs, à la population de garder son calme ; après de tentatives de manifestations observées le jeudi dans la journée, dans la ville de Bunia et qui ont été à l’origine d’une paralysée des activités économiques.
Jusque-là, il n’y aucune réaction du gouverneur de l’Ituri, le général Johnny Luboya, ni de ses collaborateurs au sujet de cette affaire.