La première convention progressiste laïque en RDC a été lancée officiellement le mardi 24 janvier à Kinshasa sous le thème : « Le laïque congolais et la construction d’un Etat de droit et des libertés ».
« Cette première convention repose sur l’article un de la constitution qui consacre la laïcité en RDC, au côté d’autres valeurs, qui fondent notre nation, comme la question de l’unité du pays, la démocratie, l’indivisibilité, la laïcité. C’est ce que nous sommes en train de vouloir. C’est toute cette question de l’engagement citoyen, au-delà de toutes les considérations religieuses, politiques et autres choses, mais un engagement citoyen des libertés de conscience, de vivre ensemble », a indiqué le président de la Maison de laïcité à Kinshasa et animateur des plusieurs dynamiques de la société civile, Dani Singoma.
Pour lui, le monde doit être jugé par la prise de conscience individuelle, afin que chacun s’engage à améliorer les conditions de vie pas seulement pour lui, mais pour les autres.
« La laïcité c’est vraiment le sens même de la vie, qui permet que les hommes et les femmes, tout le monde puisse vivre ensemble, sans considération quelconque, et dans un esprit progressiste. Nous ne restons pas seul de manière de conservateur, nous évoluons dans un esprit progressiste, avec le monde, en contrôlant l’évolution du monde », a-t-il affirmé.
Le président de la maison de laïcité à Kinshasa recommande à cet effet aux congolais de s’engager dans le processus électoral en étant progressiste pour produire un Congo meilleur :
« Maintenant que nous sommes dans le processus électoral, nous devons être progressistes, être engages, pour que les élections produisent un autre Congo, où les droits sont respectés, et où nous vivons dans des conditions décentes, et où nous nous aimons entre nous. Il ne faut pas que nous soyons divisés, parce que nous sommes de telle religion, nous sommes de telle philosophie, nous sommes de telle croyance. Mais, nous devons tous bâtir ensemble, sans tenir compte de ces différences ».
Ces assises des deux jours sont organisées par la Maison de la laïcité de Kinshasa et le Centre de ressources et de dynamisation de la société civile (CERDYSOC), des organisations qui se disent progressistes de la société civile.