Le commissaire de l’axe fluvial Mbandaka-Basankusu (Equateur), Compétent Mboyo a rejeté, samedi 21 janvier, la thèse des cas de morts dans le naufrage survenu mardi dernier sur la rivière lulonga.
Il a apporté ces précisions dans un entretien accordé à Radio Okapi.
« Avec un convoi de deux pirogues, c’est impossible d’embarquer plus de 150 personnes. On doit éviter de faire le traumatisme. Je vous confirme qu’il n’y a pas eu les cas de morts d’hommes. J’avais reçu la lettre de l’AT de Basankusu qui me parlait de 100 morts avec 50 rescapés. Je lui ai posé la question : on les enterrés où ? C’est faux archi-faux », a souligné compétent Mboyo.
Entre-temps, le gouvernement provincial de l’Equateur a dépêché une délégation composée des humanitaires et des délégués de la Croix-Rouge sur le lieu du drame.
Selon le ministre provincial aux Actions Humanitaires, Luc-Didier Mbula, cette délégation a pour mission d’obtenir des données réelles de cet accident, de repêcher les corps pour un enterrement digne et d’apporter une assistance aux rescapés.
Selon la société civile, au moins 100 passagers avaient trouvé la mort dans le naufrage du convoi motorisé sur la rivière Lulonga en aval de Basankusu (Equateur).
L’embarcation se rendait à Lilanga, au Congo-Brazzaville dans la nuit de mardi à mercredi 18 janvier, ont rapporté des témoins.