Le chef de bureau intérimaire de la MONUSCO/Beni, Abdourahmane Ganda a visité, mardi 17 janvier, les blessés admis à l’hôpital général de référence de Beni, après leur évacuation de Kasindi (Nord-Kivu).
Ces personnes ont été victimes de l’attentat à la bombe dans une église pentecôtiste de cette commune, située à la frontière avec l’Ouganda.
Sur place à l’hôpital, Abdourahmane Ganda a réitéré l’engagement de la MONUSCO à apporter un appui à la prise en charge médicale de ces blessés :
« Nous avons proposé et mis à la disposition des autorités nos infrastructures sanitaires pour accueillir les blessés au cas où le besoin ou la capacité de l’hôpital de référence seraient dépassés. Nous avons aussi mis à la disposition des autorités la possibilité d’évacuer, si nécessaire, des blessés de Beni à Goma en coordination avec le CICR ».
Parmi les 24 blessés évacués de Kasindi jusqu’à l’Hôpital général de Beni, certains ont des lésions complexes et d’autres ont perdu leurs jambes.
Selon le docteur Jérémie Muhindo, les cas graves seront transférés à Goma pour des soins appropriés.
« Il faut d’abord stabiliser les malades. Et d’ici-là, nous aurons la lumière par rapport aux malades éligibles à ce transfert vers Goma », a-t-il souligné.
Lundi soir, un enfant de 14 ans parmi ces blessés a succombé à ses blessures, selon des sources hospitalières.