Les activités économiques ont tourné au ralenti, pour la troisième journée consécutive, jeudi 12 janvier dans la ville de Kalemie (Tanganyika), malgré une tentative des autorités provinciales d’apaiser la colère de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) qui a déclenché un mouvement des journées ville morte. La FEC s’insurge ainsi contre l’Insécurité dont sont victimes ses membres.
Les autorités de la province du Tanganyika ont tenu, mercredi 11 janvier, une réunion du conseil de sécurité élargi aux membres de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) de cette province.
La réunion visait à trouver des solutions aux revendications de la FEC qui a déclenché, mardi 10 janvier, deux journées de ville morte à Kalemie pour protester contre les multiples cas d’insécurité visant les opérateurs économiques à Kalemie. Visiblement, les autorités et la FEC ne se sont pas accordées car les activités économiques ont une fois de plus tourné au ralenti jeudi 12 janvier.
Les multiples cas d’insécurité enregistrés visent principalement les opérateurs économiques à Kalemie, chef-lieu de la province.
Dans la nuit de dimanche à lundi 9 janvier, la station-service Lukuga a été cambriolée par des hommes armés alors qu’elle est voisine d’un poste de police dans la commune du Lac.
Elle est aussi la quatrième station-service de la ville à être victime d’attaque armée depuis quelques mois, renseignent certaines sources.
Cette perturbation des activités économiques à Kalemie, avec notamment la fermeture des stations-services entraine la rareté et l’augmentation du prix du carburant.
Les automobilistes peinent à trouver du carburant. Un litre vendu à 3500 francs Congolais(1.5USD) avant les journées villes mortes, se négocient actuellement entre 5000 et 6000 francs(3USD) chez les revendeurs.
En dehors de l’insécurité, la Fédération des entreprises du Congo s’insurge contre la perception de la taxe du commerce extérieur par le gouvernement provincial. Elle juge illégale cette perception taxe.