La CENI a sensibilisé, mercredi 7 décembre, les chefs traditionnels de Katanda (Kasaï-Oriental) contre la non-violence.
Son secrétaire exécutif provincial au Kasaï-central, Anaclet Mbuyi a indiqué que l’insécurité affaiblit la participation des électeurs à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.
Il a indiqué que le déplacement des populations fuyant les combats risque de faire perdre à cette circonscription électorale les sièges au cours de l’opération d’identification et enrôlement des électeurs qui intervient bientot.
« Il était question qu’on puisse baliser le chemin, c’est-à-dire les préparer en vue des opérations que la CENI va organiser d’ici-là qui concernent spécialement la révision du fichier électoral. Nous nous sommes entretenus avec ces chefs-là pour attirer leur attention et leur sensibiliser puisqu’avec le conflit, rien ne peut marcher. C’est-à-dire nous les avons appelés à ce qu’ils puissent réunir leurs administrés, qu’ils ne puissent pas vraiment continuer avec les menaces de part et d’autre et pour éviter à ce qu’ils ne puissent pas s’enrôler, ce qui pourra entraîner les conséquences sur le nombre de sièges sur le territoire de Katanda. Les conséquences c’est le fait que s’ils ne s’enrôlent pas massivement, ipso facto, on risque de ne pas avoir autant d’électeurs, or c’est le nombre d’électeurs qui détermine le nombre de sièges. S’ils ne s’enrôlent pas massivement, ils risquent de perdre les sièges », a expliqué Anaclet Mbuyi Mishinda.
De leur côté, les autorités traditionnelles de Katanda ont promis d’inviter leurs administrés à s’enrôler massivement pour permettre à leur entité d'avoir plusieurs sièges.