Des centaines d’élèves finalistes du secondaire n’ont pas étudié, cette semaine, dans la sous-division de l’EPST Njiapanda-Mangurejipa, territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Et pour cause, ils ont dû parcourir plus de 50 KM pour relier le centre de capture des photos passeport dont l’opération s'est clôturée jeudi 8 décembre.
« Il y a des élèves qui ont fait plus de 50 KM à pied pour atteindre le centre de capture, exposés aux risques surtout que la région est parsemée des groupes armés. Cette situation a également déséquilibré les activités scolaires pour ces finalistes, mais aussi elle a été une charge de plus aux parents dépourvus de tout à cause de la situation sécuritaire précaire que nous vivons », s’est plaint le président de la société civile de l’axe Njiapanda-Mangurejipa, Gerlance Mumbere
Gerlance Mumbere regrette que la capture de photos passeport ait été improvisée dans une contrée d’une superficie énorme.
Il a, par ailleurs demandé aux responsables de l'EPST d'améliorer les conditions pour les prochaines opérations de l'Examen d’Etat :
« Nous demandons ainsi aux autorités de l’ESPT de voir comment organiser les activités prochaines en tenant compte de ces aléas pour éviter les risques que courent ces élèves qui viennent de très loin, ainsi savoir rapprocher les centres pour ces enfants qui ont droit à l’éducation ».