La 5ème phase de formation de deux cents (200) policiers s'est clôturée mardi 6 décembre à l’école de formation de police, à Tshipuka, à plus ou moins 18 km de Mbuji-Mayi.
Cette formation de 6 mois est assurée dans le cadre du projet de police de proximité et professionnalisation de la police mis en œuvre par l’Organisation internationale des migrations (OIM).
Ces policiers seront déployés dans la commune de Diulu, après 6 mois de formation couronnée par un stage d’un mois.
Les 5 premiers lauréats ont reçu les cadeaux sous plis fermés de l’autorité provinciale.
La directrice du Bureau international de lutte contre les stupéfiants et de l’application des lois (INL) qui a financé cette formation a, à cette occasion, énuméré quelques œuvres réalisées dans le cadre du partenariat avec la PNC :
« La construction de 11 bâtiments pour les forces de police, mais également de 2 passerelles permettant de désenclaver les quartiers et de sécuriser la circulation des personnes ».
Le commissaire général adjoint en charge d’Appui et Gestion en RDC, Célestin Bengama, a sensibilisé les lauréats à mieux prester après cette formation :
« Vous êtes privés pendant un long moment de vos familles et de bien d’autres occupations. La nation congolaise attend bénéficier de vous une prestation de qualité. Servir sous le drapeau est un privilège et une fierté ».
Le directeur de l’école de formation, le colonel Fariala a demandé aux lauréats de cette 5eme phase de la formation de bien assurer la sécurité des personnes et de leurs biens :
« Tshipuka vous envoie aujourd’hui à son tour, en ces termes : Allez à la commune de Diulu, d’abord et ensuite partout en République Démocratique du Congo, pour assurer la protection des personnes et leurs biens. Pour aller maintenir l’ordre public et le rétablir en cas des troubles. Pour protéger les personnalités et les édifices publics. Tout ceci dans le respect des lois de la République démocratique du Congo ».
Patrick Mathias Kabeya, gouverneur de province a remercié l’OIM et son partenaire INL pour avoir changé l’image de la police de Mbuji-Mayi.
« Il ne s’agit pas seulement de la formation, mais grâce à ce projet, ma province dispose actuellement des infrastructures, des commissariats et sous-commissariats dignes de leurs noms et qui donnent à la police une image beaucoup plus positive qu’avant ».