Une délégation du ministère des Droits humains, en collaboration avec le Bureau conjoint des Nations unies aux Droits de l’homme (BCNDH), a débuté ce lundi 28 novembre à Kisangani (Tshopo), une formation de trois jours sur la justice transitionnelle.
Cette activité concerne les membres de l’équipe consultative dans le cadre des consultations populaires en RDC.
Elle porte notamment sur les graves violations des droits de l’homme, le droit international humanitaire et la justice transitionnelle.
Les personnes en formation seront également édifiées sur l’éthique et l’historique des crimes commis dans la province de la Tshopo.
« Ils doivent recueillir l’information sur la vérité par exemple, qu’est ce qui se passe dans leur province, quels sont les genres des violations des droits de l’homme qui ont été commises, est-ce qu’ils veulent bien que les auteurs des infractions puissent être pardonnés ou ils veulent qu’ils puissent être poursuivis par les tribunaux locaux ou internationaux et quel genre de réforme ils veulent, quel genre de réparation ils veulent … », a indiqué le conseiller du ministre des Droits humains, Kasa Mabika sur la nature des informations à recueillir sur le terrain.
Selon Me Rachel Kabamba, participante, les enquêteurs sont prêts à être déployés sur le terrain. Ils espèrent que les données qui seront récoltées rendront justice :
«Nous pensons que les données que nous allons récolter sur terrain ça va aider à réprimer les auteurs-là, donc ça va aider tant soit peu pour qu’il y ait la justice en RDC. Tout ce que nous souhaitons, c’est les répressions des cas-là que nous allons récolter sur terrain… ».
A quelques jours de la descente sur le terrain, le conseiller du ministre des Droits humains appelle la population à coopérer avec les enquêteurs « en déliant leurs langues ».