Kinshasa et Kigali ont repris le dialogue lors de la Tripartite des ministres des Affaires étrangères d’Angola, de la RDC et Rwanda, tenue samedi 5 novembre, à Luanda en Angola.
A l’initiative du président angolais et président en exercice de la CIRGL, Joâo Lourenço, cette rencontre a voulu rétablir le climat de confiance entre la RDC et le Rwanda, en froid depuis le regain de violences dans l'Est de la RDC et l'appui avéré du Rwanda aux rebelles du M23.
A l’issue de ces travaux, les ministres des Affaires étrangères d’Angola, de la RDC et du Rwanda ont convenu de maintenir le dialogue entre les autorités de Kinshasa et celles de Kigali.
Selon eux, ce dialogue constitue le moyen de résolution de la crise politique entre ces deux pays.
Par ailleurs, la prochaine session du processus de Nairobi débutera le 16 novembre à Nairobi, au Kenya. L’annonce a été faite le week-end dernier dans un communiqué publié par la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC). Il souligne la nécessité de maintenir l'inclusivité en garantissant la participation de toutes les parties prenantes.
-Quelle lecture faire de toutes ces initiatives tendant à résoudre politiquement la crise dans l’Est de la RDC ?
Invités :
-Bertin Mubonzi, député national et président de la Commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale.
-Edgard Mateso, 1er vice-président de la coordination provinciale de la Société civile du Nord-Kivu.
-Martin Ziakwau, docteur en relations internationales et professeur d’Universités. Il est chercheur sur les dynamiques sécuritaires dans l’Est de la RDC. Il est auteur de l’ouvrage "Accord-cadre d’Addis-Abeba, portée et incidence sur la RDC".
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