Le cadre de concertation provincial de la société civile de l’Equateur a exprimé, samedi 6 novembre à Mbandaka, son inquiétude sur la léthargie constatée dans le processus électoral. A un mois de la révision du fichier électoral, indique-t-il, la population n’est pas mobilisée. On parle rarement des élections dans les conversations. A la base de cette indifférence, le cadre de concertation évoque notamment le manque de sensibilisation.
La société civile de l’Equateur recommande au gouvernement, à la CENI et à toutes les parties prenantes de se mobiliser afin d’inciter la population à s’approprier le processus.
« Ne connaissant aucun engouement populaire, la population n’est pas suffisamment mobilisée, sensibilisée pour qu’elle participe de manière massive à ce processus, alors que ça relève de la souveraineté populaire… C’est ainsi que nous sommes inquiets d’autant plus que si dans les processus antérieurs nous avons eu des dirigeants qui n’ont pas su prendre en compte les préoccupations de la population, c’est parce que nous avons fait un mauvais choix », a déclaré le président du cadre de Concertation de la Société civile de l’Equateur, Aile Mungunza.
Le Secrétaire exécutif de la commission électorale nationale indépendante(CENI), à l’Equateur, Achille Boekela a indiqué, pour sa part, que le processus est plutôt en marche à l’Equateur. Son bureau vient de procéder au recrutement des agents destinés à l’enrôlement des électeurs pour cette opération de révision du fichier électoral.
Achille Boekela dit avoir aussi lancé la sensibilisation de futurs électeurs, à savoir des jeunes dont l’âge varie entre 16 et 17 ans, à travers les écoles de Mbandaka.
Il a enfin invité la société civile à faire autant, en tant que partenaire de la CENI dans le processus électoral.