Le Kenya a annoncé, mercredi 2 novembre, le déploiement de ses militaires pour pacifier l’Est de la RDC, en proie aux rébellions et autres groupes armés.
Ce déploiement a été approuvé en juin dernier à l’issue d’un sommet des chefs d’Etats de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) à Nairobi.
Le président kenyan, William Ruto s’insurge contre les groupes armés qui, selon lui, entravent le développement économique à travers la région de l’Est de la RDC.
De leur côté, les Etats-Unis d’Amérique ont, pour la première fois, appelé clairement l’armée rwandaise à cesser tout soutien à la rébellion du M23.
L’administration américaine, par la voix de son représentant alternatif pour les Affaires politiques spéciales, Robert Wood, a lancé cet appel lors de la réunion du Conseil de sécurité, mercredi 26 octobre dernier à New York.
Cette rencontre portait sur la situation sécuritaire dans la région des Grands Lacs.
Mardi 1er novembre, le chef des droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk a appelé, à une désescalade de violences dans l’Est de la RDC, devenu théâtre des combats entre les FARDC et le M23.
Depuis la reprise des accrochages entre les forces loyalistes et les rebelles, environ 50 000 ont abandonné leurs milieux de vie dans cette partie de la RDC.
Question :
-Quelle lecture faire de toutes ces initiatives pour la pacification de l’Est de la RDC ?
Invités :
-Eliora Henzler, coordonnatrice du Baromètre sécuritaire du Kivu.
-Augustin Muhesi, professeur des sciences politiques à l’Université de Goma et Université Catholique Graben de Butembo.
-Alphonse Maindo, professeur en sciences politiques de l’Université de Sorbonne Paris 1 et enseignant à l’Université de Kisangani (UNIKIS).
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