L’infirmière Astrid Kavira, vivant à Goma (Nord-Kivu), une survivante du cancer du sein a conseillé, mercredi 19 octobre, aux femmes atteintes de cette maladie de respecter les prescriptions médicales.
Elle leur a donné ces conseils, lors d’une interview à Radio Okapi, en marge de la journée internationale du cancer du sein.
Astrid Kavira, la cinquantaine révolue et mère de famille, affirme être guérie du cancer de sein grâce à la chimiothérapie.
Mais elle estime que le cancer du sein risque d’être fatal, si la patiente néglige les conseils de son médecin traitant sur la chirurgie, après la prise des médicaments.
« Je suis soignée depuis 2018. Si je n’étais pas soignée, je serais déjà morte. Alors, il faut aller chez le médecin à temps. Et, il faut accepter les consignes. La chirurgie (l’ablation du sein cancéreux, pour le cas d’espèce, ndlr), c’est une étape très importante », a conseillé cette infirmière.
Après la chimiothérapie intensive, explique Astrid Kavira, la femme souffrant du cancer du sein doit nécessairement passer par la chirurgie.
« C’est une étape importante parce que même après la chimiothérapie, cela peut vous tromper : vous ne trouvez plus rien dans le sein (comme nodule), tout devient comme s’il n’y a aucune tumeur vraiment ! Il ne faut pas penser que vous êtes guéri. Il faut accepter qu’on enlève le foyer, et qu’on racle vraiment tout ce qui peut être comme cellule cancéreuse là-bas », a-t-elle ajouté.
Cette survivante, encourage les femmes atteintes de ce cancer à ne pas craindre l’ablation du sein. Elle les appelle à dépasser leur peur de la mutilation:
« Il ne faut se dire : "moi je ne veux pas mourir mutilée". Non ! La mutilation n’est rien. C’est le souffle de vie que nous cherchons. Le sein, on peut même faire une prothèse !.