La prise en compte des spécificités des peuples dépendant des forêts dans la nouvelle loi foncière est au centre des échanges initiés par l’ASBL Congo Watch depuis mardi 11 octobre à Kinshasa. Près d'une quarantaine d'associations et plateformes de la société civile environnementale de la RDC et des représentants de provinces du Nord et Sud-Ubangi ainsi de Mongala y travaillent, pour une consolidation des recommandations issues des consultations et nouvelles approches à intégrer dans la future loi foncière.
« Dans la nouvelle loi, ce qu’on aimerait vraiment c’est l’accès a la terre pour tous et la gestion de la terre pour tous, qu’on parle de femmes, de jeunes, des peuples autochtones, de la terre pour tous», a plaidé Mathilde Roffet, directeur des programmes de Congo Watch au cours de ces échanges.
Il a expliqué que ces échanges ont pour finalité de parvenir à la validation de la note de nouvelles contributions commune des trois provinces :
« Leur attente[peuples autochtones] c’est surtout une prise en compte dans la loi au niveau nationale, parce qu’on sait malheureusement que les spécificités de provinces n’arrivent pas souvent à Kinshasa. Les communautés veulent vraiment être reconnues, elles ont des spécificités qu’il faudrait inclure dans cette loi nationale ».