Le commandement des opérations conjointes FARDC-UPDF interdit aux militaires engagés dans les opérations contre les groupes armés dans la région de Beni toute autorisation d’accès des civils à leurs positions.
Cette mesure a été prise après avoir enregistré un cas de décès d’une femme civile, dans une position militaire des FARDC dans le secteur de Ruwenzori lors d’une attaque ennemie. La décision intervient à la suite de la rencontre entre les généraux major Camille Bombele et Kayanja Muhanga, respectivement coordonnateur et coordonnateur adjoint des opérations « Shujaa ».
« Cette mesure est motivée par le fait que tout le monde a été surpris de compter parmi les victimes de l’attaque de la banlieue de Bulongo, une dame civile à six heures du matin. C’est ce qui a poussé les autorités militaires, à savoir le coordonnateur des opérations conjointes et le commandant secteur et évidemment avec le général Kayanja qui est le commandant du contingent de l’UPDF de prendre la mesure d’interdire l’accès aux civils des camps militaires », a expliqué le lieutenant-colonel Mak Hazukay, porte-parole des opérations conjointes.
Il rappelle que les positions militaires sont des lieux stratégiques :
« Ce sont des tranchées et des trous de fusillés. Il n’est pas normal qu’on amène des civils, des enfants surtout dans des positions comme celles-là. Voilà pourquoi cette mesure a été prise pour que nos militaires surtout les FARDC qui combattent avec leurs homologues de l’UPDF ne puissent pas occasionner encore des pareils incidents. On ne peut pas empêcher quelqu’un de recevoir la visite de ses proches, mais ça doit se faire la journée et en dehors des positions militaires ».