Le député national Jackson Ause a promis, jeudi 22 septembre à Bunia (Ituri), qu’il tiendra pour responsable le gouvernement congolais si ce dernier n’arrive pas à restaurer la paix dans cette partie du Nord-Est de la RDC.
« Le gouvernement étant informé de tout ce qui se passe dans cette province sur le plan sécuritaire, et sur tout le processus de prise de décision, je pense que s’il ne prend pas des décisions courageuses, toutes les responsabilités vont continuer à lui revenir », a-t-il indiqué jeudi à Bunia, à l’issue des consultations menées par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde avec les différentes couches de la population.
Pour cet élu du territoire d’Irumu et membre du regroupement politique « Ensemble pour la République », le gouvernement doit appuyer les autorités militaires provinciales pour faire aboutir le processus de paix en cours dont les acquis sont visibles. Il cite notamment la signature d’actes d’engagement par certains groupes armés qui se disent prêts à déposer les armes.
« Nous comme des gardiens, des témoins nous allons continuer à faire le suivi par rapport à tout ce que la population nous a dit. Par rapport à l’Etat de siège, une mesure exceptionnelle, comme elle a produit ce qu’elle devait produire, moi je pense qu’on ne peut pas lui demander trop. Le gouvernement central doit venir en aide au gouvernement provincial, notamment pour les groupes armés locaux qui ont signé les actes d’engagement de parachever avec le processus jusqu’à arriver au processus de dépôt des armes en vue de permettre aux populations de rentrer dans leurs villages », a indiqué Jackson Ause.
Concernant l’activisme des forces négatives étrangères opérant en RDC le député Ause propose la pression militaire pour mettre fin à leur existence sur le sol congolais :
« Pour les groupes armés étrangers, il faut organiser les opérations militaires. Ça aussi relève du gouvernement central à travers ses services. A ce stade, il n’y a pas un perdant ni un gagnant. Mais, c’est la République qui doit sortir gagnante et je pense c’est ce qui est important. On ne peut pas tergiverser en ce temps-ci, il faut qu’il y ait des grandes décisions qui doivent être prises ».