Lubumbashi : les installations sanitaires du collège Imara dans un état lamentable


Les parents d’élèves du collège Imara-section primaire, l’une de grandes écoles conventionnées catholiques de la ville de Lubumbashi (Haut-Katanga), déplorent l’état piteux des installations sanitaires et redoutent les maladies pour leurs enfants. Les toilettes ne sont plus entretenues faute d’agents. 

L’école primaire compte trois blocs sanitaires avec d’une part cinq toilettes et autant d’urinoirs.  Ils sont installés à côté de certaines salles de classes.

Depuis deux semaines, ces toilettes dégagent des odeurs difficiles à supporter notamment par les élèves.  En effet, d’après plusieurs sources, les agents commis à cette tache ont cessé de travailler, étant donné qu'ils sont de nouvelles unités, non encore prises en charge par l’Etat congolais. 

Dans ces blocs, les cuves sont remplies des matières fécales pire encore l’eau ne coule plus.

Les poubelles sont remplies des papiers hygiéniques. Il y en a qui tombent à même le sol. Les urinoirs laissent à désirer. Ne sachant où aller, ces jeunes élèves n’ont pas de choix, ils continuent à fréquenter ces installations insalubres.
Ce qui n’enchante pas les parents l’instar de cette femme qui a eu du mal à se retenir : 

« Nos enfants vont tomber malades. Nous demandons au gouvernement de trouver une solution. Ils ne savent où aller. Ils sont en train de se mettre sur les mêmes excréments, s’il vous plait ! Regardons-nous avec yeux de miséricorde. Allez à la toilette c’est un droit naturel. Vraiment c’est inhumain ! »

Contacté par Radio Okapi, un des responsables de l’école a déclaré que les agents commis à cette tâche ne viennent plus et refusent de travailler, car ils ne seront pas payés.

Au sujet de l’eau qui ne coule plus, ce responsable renseigne que les pompes sont tombées en panne.

Un bienfaiteur, ancien de cette école, a fait don d’une pompe qui sera très prochainement installée et compte aussi forer un autre puits. 

Pour sa part, l’inspecteur provincial principal indique que ''si un tel problème se pose, le comité de gestion de l’école peut aller le soumettre au ministre provincial de l’éducation ou au ministre de l’EPST qui pourrait trouver une solution idoine''.

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