New York : Antonio Guterres déplore « un monde qui se déchire » par des crises et inégalités

« Notre monde est au plus mal. Les clivages s’accentuent. Les inégalités se creusent. Les difficultés s’étendent », a déploré le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, mardi 20 septembre à la tribune de la 67eme Assemblée générale des Nations unies. Il est revenu sur la crise alimentaire à laquelle le monde fait face en ce moment, à cause de la guerre en Ukraine, et à la multiplication des crises à travers le monde. Il a par ailleurs attiré l’attention des dirigeants du monde sur le réchauffement climatique.

Inaugurant la série des discours des chefs d’Etat et de gouvernement à cette session, Antonio Guterres a déploré les multiples conflits qui secouent le monde :

« On ne compte plus les crises. En Afghanistan, l’économie est en ruine, plus de la moitié de la population est en proie à des niveaux de faim extrêmes, tandis que les droits humains, et en particulier les droits des femmes et des filles, sont bafoués. En République démocratique du Congo, les groupes armés de l’est terrorisent les civils et attisent les tensions régionales. Dans la Corne de l’Afrique, une sécheresse sans précédent menace la vie et les moyens de subsistance de 22 millions de personnes.»

Dans un monde qui se déchire, a poursuivi Antonio Guterres, « nous devons créer des mécanismes de dialogue pour apaiser les divisions.  C’est pourquoi j’ai esquissé les éléments d’un Nouvel Agenda pour la paix dans mon rapport sur 'Notre Programme commun' ».

Il a réaffirmé sa détermination « à tirer le meilleur de tous les outils diplomatiques de règlement pacifique des différends qui s’offrent à nous, comme le prévoit la Charte des Nations unies : négociations, enquêtes, médiation, conciliation, arbitrage et règlement judiciaire. »

Le premier président africain à s’exprimer a été le Sénégalais Macky Sall, également président de l’Union africaine.

Le président Félix Tshisekedi devrait aussi s’exprimer ce mardi à la tribune des Nations unies.

 

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