Les enfants n’ont pas fait le déplacement des écoles, lundi 5 septembre, à la suite de la présence excessive des militaires dans le groupement Bijombo, territoire d’Uvira (Sud-Kivu).
Selon la société civile locale, cette situation fait craindre le pire aux parents qui préfèrent garder leurs enfants à la maison.
Le constat est similaire aux villages Masango, Muheta, Magunda, Mugogo, Kiziba et Katanga, où aucune école n’a ouvert ses portes.
« Les enseignants s’étaient préparés dans les écoles. Mais le fait que les enfants ont peur de voir des militaires qu’ils n’ont pas l’habitude de voir ici, ils ont peur d’aller à l’école. Les FARDC et les militaires burundais sont très nombreux ici et dans plusieurs villages », a expliqué le président de la société civile de Masango, Moïse Munenge.
Cet activiste de droits de l’homme explique que ces militaires seraient à la recherche des rebelles burundais et miliciens qui seraient cachés dans la population civile.
Les FARDC, de leur côté, assurent être venues sécuriser les populations civiles contre l’activisme des groupes armés dans la région.
Pour Moïse Munenge, seules les écoles de groupement Madegu dont l’Institut Isoko d’Ugeafi ont accueilli les élèves le jour de la rentrée scolaire.
Le sous proved de l’EPST à Uvira, Paul Ruhanga dit avoir effectué un tour dans ces écoles avec la MONUSCO, les FARDC et l’ANR.