A deux jours de la rentrée scolaire 2022-2023, plus de la moitié d’enfants du territoire d’Ango (Bas-Uelé) n’ont pas été inscrits faute de places dans les écoles publiques.
Le député provincial élu de ce territoire, Antoine Gambolipay l'a affirmé, samedi 3 septembre, à Radio Okapi.
Il a expliqué que dans différentes agglomérations d’Ango à savoir : Digba, Ezo, Dakwa et Banda, les établissements scolaires n’admettent que 55 élèves par classe.
C’est ainsi qu’Antoine Gambolipayi a lancé un SOS, en demandant à l’Etat congolais de construire d’autres écoles ou salles de classe dans ce coin du pays :
« Lorsqu’on est en train d’inscrire les élèves on retient 55 élèves par salle mais le reste rentre à la maison et se prépare déjà à faire une école buissonnière faute de salles de classes. C’est ainsi que nous demandons que l’Etat congolais construise d’autres salles soit près de 9 salles de classe mais que ça soit cette fois-là ABCD comme ça se fait partout ailleurs… »
Pour sa part, le Directeur provincial de l’éducation au Bas-Uélé, Bertin Sollo, n’admet pas les révélations de cet élu d’Ango bien qu’il reconnaisse la pléthore dans les salles de classe.
Néanmoins, il a indiqué que les chefs d’établissements scolaires sont obligés d’inscrire tous les enfants à l’école.
« Tous les enfants en âge scolaire doivent aller à l’école, respecter le nombre 55 élèves par classe et abandonner les autres les autres élèves qui viennent s’inscrire on sera en contradiction avec la gratuite. Nous invitions les chefs d’établissements de recevoir tout élève se présentant pour l’inscription à l’école », a recommandé le Directeur provincial de l’éducation au Bas-Uele.
Bertin Sollo a précisé en outre que les enseignants ont appris, au cours l’année dernière, des méthodes pour gestion des classes pléthoriques.
