Environ 13 000 personnes sont privées, depuis quelques années, d’eau potable dans le groupement Bushiba, dans le territoire de Kasongo (Maniema).
Selon le président de La société civile du Maniema, Dallas Abedu, les femmes de cette contrée parcourent 18 kilomètres, aller-retour, à la recherche de l'eau de la rivière Lufubu.
Elles se lèvent à tôt 4 heures et retournent vers 10 heures, affirme la même source.
« L'eau est devenue une denrée rare. La population s'approvisionne aux eaux d’étangs des rivière morcelées par la sécheresse et déjà polluée. Dans le groupement Bushiba, une entité pilote de 32 villages vous ne trouverez ni source aménagée, ni construite. Par conséquent, les maladies hydriques ne sont pas microscopiquement enquêtées », a déclaré Dallas Abedu.
Cet activiste de la société civile a également sollicité l’assistance du gouvernement provincial et central pour approvisionner cette population en eau potable.
« Nous lançons un appel aux gouvernements tant central que provincial ainsi qu’ONG, d’assister cette population rapidement en aménagement des sources où en construisant même des pompes verrières pour sauver les vies humaines, car dit-on l'eau c'est la vie », a-t-il poursuivi.
De son côté, le gouverneur intérimaire du Maniema, Afani Idrissa dit être au courant de cette situation qui remonte à plusieurs années.
Cette autorité provinciale a appelé la population de ce coin du Maniema de prendre leur mal en patience, en attendant la mise en exécution du programme de développement de 145 qui prévoit également le projet d’adduction d’eau potable au Maniema.