Inauguré en juin dernier, le marché central de la commune rurale de Lubero, dans le territoire éponyme (Nord-Kivu) n’est fait toujours pas le plein de marchands.
Le bourgmestre de la commune rurale de Lubero, Balikwisha dit avoir échangé, lundi 22 aout, avec des femmes marchandes pour comprendre leur méfiance.
Le président local de la FEC, Adélard Visika attribue cette situation à la somme de 10 000 francs congolais (5 USD) exigée pour l’occupation d’étalage dans ce marché.
Il a également fait savoir qu’outre cette taxe, les marchands sont contraints d’occuper un étalage à deux.
Selon Adélard Visika, cette situation ne facilite pas aux marchands de bien exploiter ce marché public qui pourtant n’a pas d’espace pour contenir tous les bénéficiaires.
Pour sa part, le bourgmestre de la commune rurale de Lubero, Balikwisha a rejeté quant à lui toutes ces allégations.
« Aucune somme n’a été exigée par son administration », a-t-il rétorqué.
Le marché central de Lubero compte 3 hangars, une capacité d’accueil de soixante-cinq étalages, d’un bloc des latrines et de dépôts.
Ce lieu ne négoce avait été construit au début de l’année en cours sur financement de la MONUSCO à hauteur de 90 000 USD.
C’est dans le cadre du projet de la mission onusienne, visant à contribuer au relèvement économique de la communauté dans cette contrée.
Outre le marché public de la commune rurale de Lubero, la MONUSCO a construit d’autres ouvrages similaires à Mulo, Kirumba et Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero.
Les travaux de ces 4 marchés couté près 400 000 USD à la mission onusienne.
