Les autorités provinciales et celles des Nations Unies réitèrent la volonté de renforcer le travail commun pour éviter que les incidents violents de ces derniers jours se reproduisent à la prochaine.
« La poursuite et le renforcement de ce travail commun, avec les autorités congolaises, notamment avec monsieur le gouverneur pour, non seulement éviter que cela se reproduise, mais aussi mieux répondre ensemble aux défis sécuritaires. Il y a évidemment beaucoup de choses à faire. Le gouverneur nous a dit, nous ne baissons pas les bras, et c’est aussi notre état d’esprit », a indiqué le secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix.
Il l’a dit lundi 1er aout, à la suite de la rencontre de sa délégation avec le gouverneur de la province, le lieutenant général Constant Ndima.
Au sujet des événements malheureux survenus au poste frontalier de Kasindi, le chef des opérations de Paix des Nations Unies confirme que toute la lumière sera faite sur la question.
« Nous avons aussi parlé de l’incident inacceptable à Kasindi, rappelé le communiqué qui a été publié par le secrétaire général des Nations Unies, par la MONUSCO, pour dire que toute la lumière sera faite et que les responsables seront sanctionnés et puis, regarder vers l’avenir. Par ce qu’il faut éviter que la violence recommence. J’ai remercié le gouverneur pour le travail qu’il a fait avec nous pour contribuer à l’apaisement », a ajouté Jean-Pierre Lacroix.
Le Secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de paix révèle que les attaques contre la MONUSCO ont été planifiées. Il espère que, les enquêtes pourront tout déterminer.
« Il y a encore des frustrations puisque ce que nous avons vu ce matin, lorsque nous avons visité le site de la MONUSCO, cela traduit tout à fait le fait qu’il s’agit des attaques qui ont été planifiées, organisées, et systématiquement conduites mais pas du tout spontanées. Et donc, beaucoup de questions que les enquêtes, j’espère, vont éclaircir » a-t-il précisé.