Plus de vingt mille neuf cent vingt-trois armes sécurisées et plus de mille six cent cinquante-huit armes défectueuses ont été détruites samedi 9 juillet dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de l’Ituri et du Kongo-Central.
« Ces armes ont été retirées par la MONUSCO auprès de groupes armés mais aussi des dépôts de la Police nationale congolaise (PNC), et des Forces armées de la RDC (FARDC). Il y a eu aussi 952 coffres forts installés au bénéfice de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), les FARDC et la PNC », a déclaré le coordonnateur de la Synergie de lutte anti-mine (SYLAM), Marion Ngavho, à l’occasion de la journée internationale de destruction des armes légères et de petits calibres.
Selon lui, la lutte contre la circulation des armes légères et de petits calibre (ALPC), fait encore face à d’énormes défis, entre autres la mauvaise gestion observée dans les dépôts des minutions, la porosité des frontières, la présence des groupes armés mais aussi les défections des militaires qui partent avec armes et minutions.
Marion Ngavho salue tout de même des actions menées par la commission nationale de contrôle des ALPC.
« Il y a eu 8 armureries qui ont été construites. Plus de 8 000 officiers des forces de sécurité congolaise ont été formés dans la gestion des ALPC. Depuis le 6 janvier 2019 à ce jour, nous avons eu 7 000 armes de la PNC et des FARDC qui ont été marquées ça veut dire sur lesquelles on a mis les numéros pour être identifiées… », a-t-il indiqué.
Le coordonnateur national de SYLAM déplore par ailleurs les conséquences dues à cette prolifération d’armes notamment la persistance criminalité à l’Est de la RDC, l’enrôlement et exploitation des enfants, le pillage des ressources et bien d’autres.