Appels contre les messages de haine en RDC

Le Gouvernement, à travers ses services spécialisés notamment la police, est sur les traces de tous ceux qui menacent de s’en prendre aux Tutsis. C’est ce qu’a fait savoir le porte-parole du gouvernement le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya dimanche. Pour sa part, le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur a annoncé que toutes les dispositions étaient prises pour contrer toute initiative allant dans le sens d’une sorte de chasse contre des communautés. Intervenant dimanche sur la télévision nationale, Daniel Aselo Okito a précisé que les Congolais devaient éviter les actes de stigmatisation et ceux s'apparentant à une sorte de chasse aux sorcières. 

A l’occasion de la journée internationale de lutte contre le discours de haine ce samedi 18 juin, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a appelé les Congolais à privilégier le vivre ensemble et à bannir le message de haine et toute forme de discrimination, en ce moment, où le pays fait face aux rebelles M23 dans sa partie Est. Et de son côté dans un tweet dimanche 19 juin, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme en RDC a condamné les appels à la violence et à l’hostilité.

-Comment analyser cette situation ?

-Ces appels suffisent-ils pour décourager les discours de haine ?

Invités :

-Daniel Aselo Okito, vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur.

-Abdoul Aziz Thioy, directeur du Bureau Conjoint des Nations unies aux Droits de l'homme (BCNDH).

-Monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).

 

/sites/default/files/2022-06/20062022-p-f-dialogueentrecongolais-00_site.mp3